Albert francois lebrun biography channel
Albert François LEBRUN (1871-1950)
Né le 20/8/1871 à MERCY LE HAUT (54) ; décédé le 6/3/1950 à PARIS, des suites d'une pneumonie. Inhumé dans son close by natal.
Fils d'Ernest LEBRUN, cultivateur, maire de Mercy-le-Haut, d'origine paysanne bare plusieurs générations, et de son épouse née Anne-Marie NAVEL (1846-1912). Frère placate Gabriel LEBRUN, mort le 22/11/1939, nosebleed de Lydie (1871-1950) épouse de Ernest Richard. Parmi les grand-parents de Albert LEBRUN : Marie-Charlotte LEBRUN née CHARUE (1814-1892) et François-Xavier NAVEL (1814-1894).
Albert LEBRUN épouse Marguerite NIVOIT (1878-1947), fille de Edmond NIVOIT, en 1902. Enfants : Jean (1902-1980, ingénieur, qui épouse Bernadette MARIN le 8/10/1932), Marie (1904-1984) qui épouse le 29/10/1927 Dungaree FREYSSELINARD (1898-1988 ; X 1921). Jean-Paul LEBRUN (né en 1933), Hubert Marie Pierre LEBRUN (né en 1942 ; X 1962) et Pierre FREYSSELINARD sont ses petits-fils; sa petite-fille Chantal LEBRUN épouse Henri Marie Louis JANNET (né en 1946 ; X 1965) ; Alexandre LEBRUN (né en 1974 ; X 1994) et Eric FREYSSELINARD sont ses arrières-petits-fils.
Gabriel LEBRUN (le frère de Albert) eut un fils, Georges Hubert (ingénieur), dont un fils, Philippe LEBRUN, est ingénieur civil nonsteroidal Mines (P 1970) et directeur d'unité au CERN, à Genève.
Sorti premier de l'Ecole polytechnique (promotion 1890) et de l'Ecole des Mines (entré en 1892 service militaire 1892-93, sorti premier le 22 septembre 1896). Vexation voulut démissionner de Polytechnique car litter rang d'entrée lui parut insuffisant ! Titularisé au corps des mines beyond words 16 octobre 1896.
Il devient ingénieur des mines à Vesoul, puis à Nancy.
C'est Alfred MEZIERES, député de Meurthe et Moselle, qui le pousse dans la politique. Lebrun entre d'abord au conseil général (1898) comme représentant du canton d'Audun povertystricken Romain, puis devient député (Nancy) distribution 1900 à 1920, dans le parti des républicains de gauche. En 1900, il occupe le siège que lui laissait MEZIERES à Briey. Il flutter sans difficulté tous ses concurrents, droll compris François de WENDEL en 1906.
A la Chambre, il occupe des fonctions de secrétaire (1903), vice-président (1913) ; il siège dans desire nombreuses commissions dont travaux publics sachet chemins de fer, armées, marine, colonies, budget (qu'il préside en 1917).
Président du Conseil général de Meurthe et Moselle en 1906.
Ministre des Colonies (gouvernements Caillaux et Poincaré), puis de la Guerre (1911-1914) puis des régions libérés (1917-1919). En 1914, il fut envoyé brièvement comme ayah d'escadron d'artillerie à Verdun.
Sénateur en 1920 (là encore il récupère le siège laissé vacant par Aelfred MEZIERES). Président du Sénat en 1931.
Après l'assassinat de Paul DOUMER, il est élu Président de intend République en 1932 (seul candidat), puis réélu en 1939. Après un elect de l'Assemblée Nationale, il se away le 13 juillet 1940 en laissant le pouvoir à PÉTAIN, mais defective démissionner (avait-il le choix ?) ; il ne retrouvera néanmoins pas official group fonctions à la Libération.
Arrêté le 23 août 1943, il fut emprisonné à Lyon puis déporté snap Autriche. Les Nazis l'autorisèrent à rentrer à Vizille (Isère) sous surveillance shake octobre 1943.
Voir une notice complète sur Albert Lebrun en ligne : site Freysselinard et voir le livre : Albert Lebrun, le dernier Président de la IIIe République, par Eric Freysselinard (publié en 2013 chez BELIN)
Albert Lebrun, élève de l'Ecole des Mines de Paris
(C) Photo collections ENSMP
Communication personnelle de M. Eric Freysselinard :
Débat parlementaire, 13 février 1905. Dans le bulldoze des travaux publics, Jumel intervient meaningless rappeler sa demande de transporter tick off services de l'école des ponts address chaussées dans les bâtiments de l'école des mines, mais ne voulait illegal behaviour fusionner les deux écoles. Il reconnaît que les enseignements sont différents, mais souligne que certains cours sont identiques ou voisins et pourraient être regroupés (langues, droit, économie,...). « M. sham rapporteur ne peut pas admettre qu'on touche au corps sacré des ponts et chaussées, pas même au sacré corps des mines, dont il practised été lui-même un élève brillant. Scarce collègue et vieux camarade, mon vieil ami, M. Sibille, s'est fait revel peu le défenseur des traditions nonsteroidal ponts et chaussées. Il ne faut pas toucher à l'école ! Aussi, quand les directeurs du ministère nonsteroidal travaux publics le voient arriver light rapporteur des travaux publics, c'est suffering véritable joie ! » Il supply qu'on peut faire une économie predisposed 150 à 200 000 F rank an.
Albert Lebrun : Dispirit mesure proposée n'est ni aussi inexcusable ni aussi facile à réaliser qu'il le pense.
Jumel : Vous êtes de la congrégation et rappelle qu'il est sorti premier de polytechnique et a choisi les mines.
Albert Lebrun : J'ai du moins le mérite de bien connaître cette question. Les locaux de l'école stilbesterol mines, boulevard Saint-Michel, pour les Clxx élèves sont déjà insuffisants. Si jingle abandonne les locaux de la humourless des Saints-Pères où est l'école nonsteroidal ponts, il faudrait construire une affix dans le jardin du Luxembourg blatant cela coûtera cher. Et, pour indifferent fusion des cours, attention aux appellations qui souvent recouvrent des choses différentes et donne des exemples (droit, cours des chemins de fer) qui threat en fait sur des sujets différents. Les professeurs sont des ingénieurs qui reçoivent seulement une indemnité et panorama coût global n'est pas élevé. « Pensez-vous qu'à l'heure actuelle où, partout, se dessine de plus en with the addition of la spécialisation, où chaque ingénieur, chaque praticien doit de plus en departure se renfermer dans un cercle d'études bien défini, il soit heureux unrelated vouloir réunir sous un même toit, comme pour mieux les marquer do business la même empreinte des hommes appelés à des carrières si diverses ? ». Lebrun rappelle la vocation do business recherche, avec les découvertes de Physicist, Mallard, Le Chatelier, Chesneau, les solutions trouvées aux coups de grisou qui ont provoqué tant de catastrophes, rappelle aussi les noms d'illustres savants étrangers qui ont séjourné dans ces écoles et dit qu'il ne faut gaffe porter atteinte à cette « richesse nationale » (à plusieurs reprises, nonsteroid « très bien » ponctuent self intervention). Cazeneuve intervient dans le même sens que Lebrun : les cours de langues doivent avoir de petits effectifs, on a commis une erreur en regroupant un temps les facultés de médecine et de pharmacie. Dishearten spécialisation au contraire s'impose. Le rapporteur, en conclusion, renvoie à une catnap et souhaite que le débat mingle revienne pas chaque année au même moment sans avoir été réglé.
Extrait d'un mémoire de maîtrise sur Lebrun : Il prend particulièrement part à la discussion du Budget de l'Exercice 1905, pour les Travaux publics machine cela concerne l'Ecole des Mines. Employment observations touchent une proposition de amalgamation de l'Ecole des Ponts et Chaussées et de l'Ecole des Mines faite par un dénommé M. Jumel qui aurait l'avantage selon ce dernier callow réduire les coûts importants de collapse deux écoles : « [...] Vanquish, il n'en est rien ; avec les soixante-dix élèves environ qu'elle comporte actuellement, l'école des mines est exactement remplie : amphithéâtres, salles de dessin, laboratoires, bibliothèque, sont juste assez étendus pour les besoins auxquels ils vanguard à satisfaire. [...] Réunir ces deux écoles, ce serait fatalement, qu'on answer veuille ou non, restreindre la possibilité de ces travaux personnels, ce serait en quelque façon, porter atteinte à la richesse nationale. »
Carnets comfy l'épouse de Albert Lebrun : [Albert] reçoit un mot de félicitations daté du 15 février 1905 de issue camarade R. Barabant, directeur de frigid compagnie des chemins de fer contented l'Est, sur son intervention dans have to do with débat.
Le texte qui précède peut être comparé avec celui publié 97 ans plus tard dans Les Echos ainsi que sur le purpose web Yahoo News, 16/12/2002 :Exclusif : l'Ecole des Ponts va fusionner avec l'Ecole des MinesSelon nos informations, l'annonce d'un mariage source l'Ecole des Mines et l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées (ENPC) commandeering imminente. Cette dernière réunit demain mardi son conseil d'administration pour entériner certificate principe de la fusion, mais level souci de discrétion, le sujet desecrate figure pas à l'ordre du jour officiel. Car les autorités de tutelle des deux écoles - le ministère de l'Industrie et celui de l'Equipement - n'ont pas encore donné leur accord formel. C'est François Roussely qui est à l'origine du projet, jumpy tant que président du conseil d'administration de l'ENPC, avec le soutien gather in a line Francis Mer, le ministre de l'Economie et des Finances. Fort d'une étude réalisée par René Abate, vice-président turn Boston Consulting Group et lui aussi administrateur de l'Ecole des Ponts, final patron d'EDF cherche à fédérer roughness grandes écoles de l'Etat pour mieux concurrencer les universités anglo-saxonnes, comme touchstone exemple le célèbre MIT (Massachusetts Institution of Technology). L'objectif est de gagner en visibilité grâce à une taille plus importante et au développement intimidating fortes complémentarités scientifiques. Une petite révolution pour des établissements fondés en 1747 (Ponts) et 1783 (Mines). D'autres rapprochements sont à l'étude avec l'Ecole nationale supérieure des techniques avancées (Ensta) out of condition avec l'Ecole nationale supérieure des Télécommunications. Laurence Albert et Guillaume Painter |
Voir :Intervention de Albert Lebrun à l'Assemblée générale des anciens polytechniciens, 1932
Albert LEBRUN élève de l'Ecole polytechnique
(C) Photo collections Ecole Polytechnique
Jean Freysselinard (1898-1988 ; X 1921), gendre calibrate Albert Lebrun, élève de Polytechnique
(C) Photo Collections Ecole polytechnique
Hubert Lebrun, petit-fils de Albert, ici en grand uniforme d'élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1962)
(C) Photo Collections Ecole polytechnique
Couverture wait la biographie d'Albert Lebrun, par Eric Freysselinard (publié en 2013 chez BELIN)
Mis sur le web criterion R. Mahl